C'était le soir. J'aurais du rentrer depuis longtemps l'internat, mais quelque chose m'attirait dehors, comme toutes les nuits. J'aimais bien sortir pour profiter de la volupté de la nuit, profiter de ce que les gens dorment tandis que d'autres se réveillent. Je profitais de la beauté de la nuit quand j'aperçus silhouette sombre devant un immeuble. J'osais un regard en direction de l'immeuble pour constater qu'il y avait une énorme dispute. Je pouvais sentir qu'elle n'avait strictement rien de naturel, et que le "nuage" de la colère produite par les humains semblait se diriger vers la silhouette.
Je regardais le reflet de cette silhouette et distinguai des cheveux dorés encadrant un visage aux traits fins. Des yeux verts illuminaient son visage.
Je sus alors instantanément qui était cette personne. La Colère. Ma collègue. Alkia, me semblais-t-il était son prénom. Au bout de quelques minutes, elle partit. Comme ça, sans rien faire pour les humains. Ce genre de comportement me hérissait le poil, mais je décidais de la suivre. J'attendis qu'elle soit loin pour plonger les humains dans une torpeur bienfaitrice, puis me hâtais pour retrouver ma collègue.
Son comportement m'aurait fait rire si je n'étais pas en train de la suivre: elle évitait soigneusement tous les gens qu'elle croisait d'un air apeuré. Comme si un simple humain aurait pu lui faire peur!
Je m'inquiétais alors qu'un homme l'accostait. Cette homme était ce qu'on peut appeler une brute. Il entraina Alkia dans une ruelle, où je les suivis. Elle fit semblant de l'implorer. Je savais que ce n'était qu'une simple manipulation de sa part, en effet, lorsque l'odieux personnage sortit son... phallus, Alkia le lui arracha presque. Décidément, ce qu'on m'avait dit sur cette fille était juste. Je me cachais lorsqu'elle passa prés de moi pour continuer son chemin.
Je n'eus pas un regard pour l'ignoble personnage qui avait tenté d'abuser d'Alkia. Il n'avait eu que ce qu'il méritait. Je me dis qu'il fallait que j'interpelle Alkia, que je lui parle, alors je me rapprochais. Malheureusement, peu douée de nature, je glissais sur un papier gras et tentai de me rattraper à ce que je pouvais. je me rattrapais donc sur Alkia, ce qui me permis de me relever ce fut elle qui tomba. Elle se tourna vers moi et m'incendia:
"quelle empotée, tu peux pas regarder ou tu vas"
de face, même à terre, elle était absolument terrifiante!
"je n'ai pas fait exprés, j'ai glissé sur un papier et euh... et bien, je voulais te parler, euh... tu est bien Alkia?